Le Mardi 5 avril 2022, tous les passagers et les techniciens de vol dans un avion de la compagnie Air France qui relie New York à Paris ont subi une montée d’adrénaline.
Le pilote a expliqué qu’à cause de la météo, il était difficile d’atterrir normalement. Ce fait a obligé le pilote à remettre le gaz et à tenter un deuxième atterrissage. La plupart des passagers étaient effrayés par la remontée brusque et violente de l’avion, mais quelques-uns n’ont pas senti le coup.
Actuellement, le BEA est en action pour analyser et ouvrir une enquête à propos de cet atterrissage compliqué qui est considéré comme un « incident grave ».
« L’avion a fait à peu près n’importe quoi », explique le pilote
Mardi dernier, un avion tentait d’atterrir normalement mais juste sur quelques mètres sur la piste, le pilote a perdu le contrôle. L’atterrissage était effrayant parce que les commandes ne fonctionnaient plus dans cette Boeing 777 qui relie New York à Paris.
Dès que le pilote de l’avion réalise l’anomalie, il décide de remettre les gaz pour tenter une nouvelle approche et se poser. Heureusement, il a réussi.
Pour cela, plusieurs passagers sont à bord de cet avion. Une passagère a raconté ce qu’elle s’est souvenue sur le fait en disant : « j’étais assise tout près d‘une issue de secours. On a amorcé la phase d’atterrissage et l’avion, vraiment, partait sur la gauche. On commençait à voir difficilement la piste d’atterrissage parce qu’il y avait énormément de brouillard. Tout à coup, l’avion a remis les gaz. On est remonté à pique, il y avait des gens qui hurlaient. J’ai vu des cheveux se dresser en l’air ».
La catastrophe a été évitée
Après quelques secondes de panique, les commandes ont finalement réussi à revenir grâce à une remise en gaz en urgence faite par le pilote et ses équipes.
La catastrophe a été évitée grâce à la compétence du contrôleur aérien. En effet, lorsque ce dernier a compris que l’avion déviait vers la gauche, il a eu le temps d’ordonner à un autre avion, vol AFHW, en plein décollage de stagner à 1500 pieds pour ne pas entrer en collision avec le vol AF011. Après l’incident, l’avion a réalisé un virage à 180° pour se poser de l’autre côté de l’aéroport (sur la piste 27R).
Une remontée extrême de l’avion
Une passager qui se trouvait dans le business class de ce vol AF011 qui relie New York à Paris a raconté le fait que l’avion a remonté extrêmement : « Il y avait énormément de brouillard, on a vu la piste au dernier moment ». « On était quasiment sur la piste quand l’avion est remonté extrêmement vite », ajout-elle. Durant ce fait, certains passagers continuent de poursuivre leur nuit.
Une autre passager confirme l’existence de la remonté très violente en disant : « … s’il n’y avait pas eu la ceinture, on était tous collé au plafond ».
Problème météo
L’avion avait remonté au-dessus du nuage en quelques secondes. La remontée était hyper rapide. Quelques passagers avaient vu que le pilote s’est exprimé avant de tenter l’atterrissage : « Problème météo, on n’a pas pu atterrir correctement, on recommence ».
A bord de cet avion, les passagers avaient peur tandis que Marianne (une passagère de ce vol) n’avait pas peur de l’avion pendant toute ma remise en gaz. De plus elle s’est dite : « OK, je vais très probablement mourir maintenant », dit-t-elle à Europe 1.
Une enquête a été ouverte
Actuellement, le Bureau d’Enquête et d’Analyse (BEA) est en pleine réaction pour déterminer les causes de cet « incident grave ». En effet, dans la nomenclature de l’aviation civile, « incident grave » s’agit d’un incident dont les circonstances indiquent qu’il y a eu une forte probabilité d’accident.
On classifie l’incident comme « grave » s’il tient notamment au fait qu’il est intervenu en phase d’approche, là où il y a le plus de risque, avec la phase de décollage, selon une source de la part du BEA.
La compagnie a affirmé : « les équipages sont formés et régulièrement entrainés à ces procédures pratiquées par l’ensemble des compagnies aériennes afin de garantir la sécurité des vols et des passagers qui sont des impératifs absolus pour Air France ».
Selon le BEA, les boîtes noires qui contiennent l’enregistrement des données du vol et des conversations dans le cockpit ont été déjà récupérées et sont en cours d’analyse.