COVID : quelques risques graves même après une forme légère

Actuellement, certains scientifiques et spécialistes et épidémiologie ont réussi à décrypter les résultats des analyses sur les personnes atteintes du Coronavirus. En fait, même après une forme légère ou modérée, les personnes infectées risquent d’être atteintes par une maladie d’atrophie du cerveau ou d’AVC, etc. Ces effets sont recensés sur le long terme.

Depuis le début de l’année 2022, l’élection présidentielle en France et la guerre en Ukraine ont occupé la majorité des plages dans l’actualité. Pour cela, la plupart des médias ne parlent plus à propos du COVID.

Ce dimanche 10 avril, la moyenne de nombre d’hospitalisation par jour en France s’élève jusqu’à 1598. Pour cela, on peut dire que les contaminations persistent. Ainsi, les français devraient être prudents en ce moment de l’élection présidentielle.

Risque de pathologies élevé après une infection

Il y a un an, trois chercheurs de l’Université de Saint-Louis aux États-Unis ont réalisé une étude. Pour cela, ces trois chercheurs ont constaté une série de problèmes de santé qui touchent plus fréquemment les personnes infectées par le coronavirus. 

En effet, ces trois chercheurs ont constaté qu’après l’hospitalisation, les personnes infectées présentaient davantage de troubles respiratoires. Ainsi, elles souffraient aussi plus de troubles du système nerveux et neurocognitif, de la santé mentale, du métabolisme, cardiovasculaire, gastro-intestinaux, malaises, fatigue, douleurs musculosquelettiques et anémie.

Le 18 Août 2021, une des chercheurs britanniques montraient que certains patients atteints par le coronavirus connaissent une atrophie de la matière grise du cerveau. Après tout, cette étude a été faite sur des patients qui présentent une forme grave ainsi que ceux qui présentent une forme légère, et pour cela, les résultats étaient similaires.

En octobre 2021, une autre étude montrait que des personnes infectées avaient des problèmes de mémoire et de concentration après quelques mois.

Des problèmes cardiaques plus fréquents

D’après une étude portant sur le risque cardiovasculaire, le risque d’AVC est plus élevé chez les personnes testées positives au COVID-19. 

Scientifiquement parlant, ce risque est multiplié par 1.52 dans une année après l’infection. De plus, le risque d’embolie pulmonaire est multiplié par 2.93, et celui de syndrome coronarien aigu par 1.72.

En novembre, une équipe de chercheurs américains a montré que les personnes qui ont été rétablies après avoir été infectées par le Coronavirus présentent un risque plus élevé de développer des pathologies liées aux reins. Pour cela, le risque d’insuffisance rénale terminale est multiplié par 3 chez les anciens malades du COVID ainsi, ce risque est multiplié par 2.15 chez les personnes infectées qui n’ont pas été hospitalisées.

Crédits : Pexels

Risques de démence ou diabète

D’après la note dans un article publié en janvier par la revue Science, certains malades « soulèvent la possibilité que l’infection puisse accélérer ou déclencher le développement futur de malades neurodégénérative comme les maladies d’Alzheimer ou de Parkinson ».

Dans The Lancet, une étude de ces données a montré le 21 mars que les personnes infectées par le coronavirus ont plus de 40% de chance  de développer un diabète de type 2 dans l’année qui suit.

Enfin, ce mercredi 6 avril, une autre étude qui s’intitule « What triggers severe COVID ? » a démontré la manière dont le coronavirus infecte le système immunitaire et provoque une réponse inflammatoire massive du corps.

La stratégie « zéro COVID » en Chine

Face à un pic des contaminations au Variant Omicron, la Chine a de nouveau recours à des confinements.

Shangaï, qui compte 26000  millions d’habitants, entre actuellement dans sa troisième semaine de confinement. A vrai dire, cette mégapole chinoise prend des mesures plus strictes afin de faire face à la propagation de ce Variant Omicron.

Il est bon de savoir qu’il y a eu 24000 cas positifs testés au coronavirus dans cette région au cours des dernières 24 heures. Ainsi, la plupart de ces cas sont asymptomatiques.

Par conséquent, les responsables de la santé publique et les autorités dans la région de Shangaï ont renforcé la stratégie « zéro COVID ». Pour cela, la situation s’améliore parce que 11000 patients guéris sont autorisés à sortir des hôpitaux et à rentrer chez eux même en ce moment de confinement.

Ainsi, Shangaï prend la propagation du virus au sérieux. Et c’est pourquoi, les autorités dans cette ville décident de séparer les personnes contaminées à leurs familles. Cette mesure s’applique à tout le monde, même aux enfants.

Cette stratégie « zéro COVID » connaît aussi un renforcement dans toutes les régions chinoises. Alors, en Chine, environ 200 millions d’habitants, répartis dans 23 villes, sont actuellement en confinement total ou partiel.

 

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Subscribe

spot_imgspot_img

More like this
Related

Quelle est la longévité d’une charpente en bois ?

Si vous avez déjà été impliqué dans la construction...

Casinos : comprendre les cotes pour jouer intelligent

Le monde des casinos peut sembler mystérieux et intimidant,...

Pourquoi la vape gagne en popularité : avantages et bénéfices

Il est indéniable que le vapotage a pris d'assaut...

Comment choisir un plombier fiable à Bordeaux ?

 Choisir un plombier fiable à Bordeaux est essentiel pour...